Les vacances alcoolisées sont synonymes « d’obésité insidieuse»
Plus de 60% des vacanciers prennent du poids. Le principal responsable de ce que des chercheurs américains appellent « l’obésité insidieuse » serait l’alcool.
Si, en vacances, on se relaxe et on se permet des grasses matinées, on prend aussi du poids. Cette oisiveté, qui peut être bénéfique pour le moral, aurait, en effet, des conséquences sur l’organisme et la balance.
Les sujets ont pris 300 grammes en moyenne
Les chercheurs américains de l’Université de Géorgie viennent de publier en ligne les résultats de leur étude sur les liens entre farniente et surpoids, entre vacances et maladies cardiovasculaires. Ces experts ont fait subir une batterie de tests physiologiques à 122 vacanciers avant et juste après la fin de leurs congés. Des tests renouvelés six semaines après ce retour.
Le constat est sans appel : 61 % des sujets ont pris du poids (300 grammes en moyenne) et ce, même si certains avaient opté pour des vacances actives. Cette prise de poids moyenne augmentait encore plusieurs semaines après la fin des congés.
On boit deux fois plus d’alcool en vacances
Le principal responsable : l’alcool. La quantité bue en vacances par les sujets de l’étude s’est, en effet, avérée être en moyenne deux fois plus élevée que le reste du temps. Si les chercheurs tiennent aussi à mentionner la diminution du stress et de la tension artérielle observée pendant les congés, Jamie Cooper, auteur principal de l’étude, n’hésite pourtant pas à parler « d’obésité insidieuse ».
Un phénomène qui décrit la prise de quelques grammes, mais qui, sur une longue période, fait s’installer les kilos et les problèmes liés au surpoids ou à l’obésité (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.).
Ouest-France 10/02/2016